Un test ADN est un test réalisé sur un échantillon biologique prélevé (sang, cellules) afin de traduire l’empreinte génétique d’un individu. L’ADN de chaque personne est unique (sauf pour les jumeaux monozygotes). Sa composition provient du père et de la mère en proportion égale, ce qui permet d’établir l’existence ou non d’un lien biologique entre les individus. Outre l’établissement d’un lien de parenté, le test est également utilisé en médecine génétique et dans le domaine judiciaire.
Prouver un lien de parenté avec un test ADN
Le test ADN peut être utilisé pour établir la preuve d’un lien biologique entre plusieurs personnes. L’application la plus courante est la recherche ou la reconnaissance de paternité. On parle alors de test de paternité. La filiation peut ainsi être prouvée entre un individu et son père biologique. Ce test est autorisé dans le cadre d’une procédure judiciaire, afin d’établir ou de contester un lien de filiation, supprimer ou obtenir des aides financières. Le consentement du père présumé est obligatoire. Le test ADN peut techniquement être utilisé dans le cadre de recherches généalogiques (ce qui est le cas aux Etats-Unis, mais interdit en France). La généalogie génétique permet ainsi de connaître son ascendance et ses origines ancestrales.
Le test ADN et son application en médecine génétique
Un test ADN peut être prescrit en cas de symptômes pouvant évoquer une maladie génétique. Il vise ici à rechercher une maladie familiale, donc génétique. Après prélèvement, l’ADN du patient est analysé. Si une maladie génétique grave est détectée, le patient doit prévenir les autres membres de sa famille pour bénéficier des mesures de prévention ou de soins.
Le test ADN peut également être utilisé dans le cas d’un dépistage prénatal. Il peut ainsi être réalisé chez des fœtus, si l’anomalie recherchée a déjà été identifiée chez l’un des deux parents ou si un trouble génétique a été observé au cours de la grossesse.
Le test ADN peut aussi être réalisé dans le cadre d’un diagnostic préimplantatoire, si les parents ont un risque de transmettre une maladie génétique grave. L’anomalie génétique est alors recherchée dans l’embryon conçu par fécondation in vitro. Des tests ADN prédictifs peuvent être effectués chez des personnes ne présentant aucun symptôme pour prédire le risque de développer ultérieurement une maladie. Ces tests s’appliquent par exemple en cancérologie, lorsqu’une anomalie a déjà été détectée dans la famille. Plus de détails sur francepaternite.com.
L’utilisation du test ADN dans le domaine judiciaire
En matière pénale, le test ADN est utilisé dans le cadre de recherches criminelles. Les résultats obtenus sont centralisés au FNAEG (fichier national automatisé des empreintes génétiques). On peut relever les profils correspondant à des individus ou en attente d’identification lorsque l’ADN est relevé sur des scènes de crime.
En matière administrative, le juge administratif peut ordonner des tests ADN dans le cadre d’un regroupement familial, lorsque l’acte de naissance est douteux. En matière civile, il peut être réalisé pour établir un test de paternité comme évoqué plus haut.