Comment fonctionnent les SCPI ?
Les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) sont une forme de placement immobilier collectif. En effet, elles rassemblent un nombre variable d’investisseurs, généralement des particuliers, qui font l’acquisition d’un certain nombre de parts. L’argent ainsi collecté par une SCPI lui permet d’investir dans l’immobilier locatif. Le résultat, c’est-à-dire, les loyers ainsi perçus desquels sont déduits les charges et frais, est reversé à chaque investisseur en fonction du nombre de parts qu’il détient. Ce placement long terme permet de se constituer ou de faire fructifier son patrimoine, par exemple pour anticiper la chute des revenus au moment de cesser toute activité professionnelle pour cause de départ en retraite.
Vers un TDVM plus fort ?
Le bilan 2016 publié récemment par l’Association française des sociétés de placement immobilier démontre une nouvelle fois le boom de l’intérêt que les Français portent aux SCPI. Ils sont ainsi de plus en plus nombreux à y investir une partie de leur épargne. Alors que le montant collecté dépassait péniblement le milliard d’euros en 2006, il atteint désormais le chiffre de 5,56 milliards d’euros, soit une hausse significative de 1,36 milliards d’euros supplémentaires par rapport à la seule année 2015. Toute l’attractivité des SCPI réside dans le taux de distribution sur valeur de marché (TDVM), comprenez, leur rendement. Celui-ci se situe à 4,64% en 2016, ce qui est nettement plus qu’une assurance-vie en fonds en euros. Seule ombre au tableau, le fait que le TDVM s’effrite au fil des ans. Ainsi, en 2015, il était de 4,85%. Une tendance qui pourrait toutefois s’inverser, à en croire de nombreux spécialistes tels que https://www.scpi-online.com/ qui misent sur une inversion de la courbe. En effet, les sociétés civiles de placement immobilier commencent à lorgner du côté des pays européens frontaliers à la France. De plus, on constate une progression du taux d’occupation de l’immobilier locatif du tertiaire sur les derniers mois de 2016 et les deux premiers de 2017.
De quoi présager d’une inversion de la courbe et de la probable remontée du taux de distribution sur valeur de marché pour l’année en cours ?